Entré en jeu en février 2017, irrigué à la mi-mai, je n’ai pu développer une année complète de production. Je n’ai donc pas pu planter d’ail, de pois gourmands ou petits, de cébettes, etc… Bref je suis parti bille en tête en essayant de faire quelque chose d’honorable pour la première, tester mes capacités de travail, préciser l’organisation (jolie sur le papier mais restant sans cesse à éprouver) et surtout développer et fidéliser un réseau de vente, parce que dans la vraie vie, il faut manger. Cette année s’annonce très prometteuse et j’en suis heureux car il est question de pérenniser cette aventure professionnelle, qui sera je l’espère la dernière de mon éclectique vie. Pourquoi? Parce que je maitrise et prévois précisément aujourd’hui l’utilisation de mon matériel de travail. En effet, pas de maraichage diversifié sans outils diversifiés, et ce sont ces outils qui encadrent et orientent les techniques de culture. Mes principaux outils sont issus du catalogue de l’entreprise française TERRATECK, pour planter, désherber, biner, griffer, et notamment la houe maraichère, un objet simple et magique. Je vous encourage à jeter un coup d’œil sur leur site. Par contre, le doute m’a longtemps envahi sur les patates. Si l’on lit Jean-Martin FORTIER (« Le Jardinier Maraicher »), sans attelage tracté, la culture de la pomme de terre reste fastidieuse au moment de sa récolte. A la main, et je l’ai expérimenté l’an dernier avec l’aide de deux acolytes, cela s’est avéré horrible. Mais comment ne pas faire de la pomme de terre!!! Cette année je prévois donc de modifier avec l’aide d’un véritable passionné de ferronnerie, soudure et bricolage une arracheuse de patate (sorte de fin buttoir terminé par de longs doigts en éventail) chinée sur le bon coin afin de l’adapter à mon motoculteur. On verra bien, mais je suis confiant.
En tout cas et pour terminer, je pars motivé et mieux préparé que l’an dernier au niveau planification des cultures et choix des variétés. On va se régaler.